Altia - Accompagnement et guidance : explorer en profondeur les clefs d'accès vers soi-même et vers les autres Accompagnement & Guidance Explorer en profondeur les clefs d'accès vers soi-même et vers les autres

Notre boîte à outils

La toile de fond qui préside à la qualité des services d’Altia est constituée de l’Ecoute active, de la Communication NonViolente et de l’Ennéagramme des personnalités. La force d'Altia est d’y associer une belle palette d’outils en fonction de la demande d’accompagnement de la personne afin de lui faire explorer en profondeur les clefs d'accès vers elle-même et vers les autres. Ces outils seront utilisés dès que le besoin s’en fait sentir que ce soit lors des séances de coaching, lors des stages et des formations, lors des journées dans la nature ou lors des ateliers… et même lors des cours de math

En synchronisant nos pas sur notre souffle, la Marche Afghane promet de nous faire avancer plus vite, plus loin, tout en déployant moins d’efforts. A la croisée de l’exercice physique et de la méditation, cette discipline ouverte à tous offre surtout une autre vision de la marche et du pouvoir de la respiration.

 

La marche afghane est aujourd’hui reconnue pour ses vertus régénératrices : moins d’effort pour plus d’endurance et plus de vitalité.

La Marche consciente et la Marche afghane

Utilisation : journées marche afghane et stages Ennéagramme en montagne

Sommets abrupts, déserts hostiles… Les peuples nomades du monde entier ont depuis toujours développé des méthodes pour parcourir de très longues distances, dans des conditions extrêmes. Parmi eux, les caravaniers afghans dont l’endurance était un mystère jusqu’à ce qu’un Occidental, Edouard Stiegler, remarque dans les années 80 qu’ils respiraient et calaient leurs pas sur leur souffle de manière singulière. Etonné du potentiel énergisant de cette marche qu’il qualifiera lui-même d’afghane, il en consignera les rythmes et les règles dans un livre devenu depuis la référence de la discipline (Régénération par la marche afghane)

A l’origine de la marche afghane est… le rythme. Il en existe trois principaux, qu’il convient d’adopter selon la personne, le lieu ou le moment. L’enchaînement de base - celui qui respecte le plus la respiration naturelle - se décline sur huit temps (3-1-3-1) et se fait par le nez, bouche fermée: l’inspiration se fait sur les trois premiers pas, on suspend la respiration poumons pleins sur le quatrième, puis on expire sur les trois pas suivants avant de suspendre son souffle poumons vides sur le huitième et dernier pas de la séquence.

L’exercice se répète en nécessitant à chaque instant toute notre concentration pour compter sans cesse les pas ou, pour ceux qui le souhaitent, se répéter des pensées positives à chaque foulée. « La marche afghane nous plonge dans un état de conscience modifiée, à l’instar de la sophrologie, qui nous rend perméables aux pensées, explique Daniel Zanin, accompagnateur en montagne et sophrologue diplômé. D’où l’intérêt de lui associer des pensées positives et de les répéter, comme un mantra ».

Son secret ? La suroxygénation, dynamisante et euphorisante. « Portés par le rythme, nous ressentons très vite un bien-être intense, explique Daniel Zanin. D’autant que le comptage se révèle très apaisant au niveau mental ».

Sur le plan physique, la marche afghane est réputée agir sur le métabolisme, le fonctionnement cardio-vasculaire et la sensation de fatigue. Elle peut également apporter une réponse aux troubles du sommeil, à condition toutefois de ne pas la pratiquer après 17 h, heure à laquelle le corps se prépare au sommeil.

Mais comment un acte aussi banal que la marche peut-il être si immédiatement bénéfique ? Pour Daniel Zanin, la marche afghane nous démontre simplement « que notre corps fonctionne mieux quand on respire mieux. » Et contrairement à toute attente, respirer n’est pas si évident. « Les Occidentaux respirent mal. Après des siècles de tabous autour du corps, nous avons perdu l’habitude de travailler notre respiration comme cela se fait traditionnellement en Inde, au Tibet ou au Japon. Or c’est justement ce travail qui nous permet de découvrir non pas un second, mais un troisième souffle insoupçonné. »

Derrière l’activité physique perce également une véritable philosophie, que Daniel Zanin décrit volontiers comme la rencontre « d’un Carpe Diem et d’un Connais-toi toi-même ». « Contrairement à la course qui peut nous faire faire le tour de la Terre sans jamais nous permettre de réaliser un pas vers soi, la marche afghane nous ancre dans le sol à chacun de nos pas. Et en nous obligeant à compter, à ne pas nous échapper, elle nous apprend aussi à vivre pleinement l’instant présent ».

Quelques conseils :

  • La Marche afghane se pratique sans accessoire particulier et sur tout terrain (montagne, ville, terrain plat), même si un environnement naturel se révèle plus approprié pour la concentration
  • La durée minimum conseillée est de 30 mn pour en ressentir les effets positifs
  • L’exercice repose avant tout sur la respiration et sa synchronisation avec les pas, une phase d’entraînement de 10 à 15 minutes est parfois nécessaire pour assimiler le rythme
  • Il existe trois rythmes de base, à choisir selon le terrain ou l’objectif recherché
  • Rien ne vous empêche de la pratiquer en groupe. Mais ce sera en silence pour ne pas troubler le comptage des pas et la concentration nécessaire à cette marche consciente.
  • Comme pour tout exercice physique, boire régulièrement est indispensable pour éliminer fatigue et toxines

 

 

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