Altia - Accompagnement et guidance : explorer en profondeur les clefs d'accès vers soi-même et vers les autres Accompagnement & Guidance Explorer en profondeur les clefs d'accès vers soi-même et vers les autres

Notre boîte à outils

La toile de fond qui préside à la qualité des services d’Altia est constituée de l’Ecoute active, de la Communication NonViolente et de l’Ennéagramme des personnalités. La force d'Altia est d’y associer une belle palette d’outils en fonction de la demande d’accompagnement de la personne afin de lui faire explorer en profondeur les clefs d'accès vers elle-même et vers les autres. Ces outils seront utilisés dès que le besoin s’en fait sentir que ce soit lors des séances de coaching, lors des stages et des formations, lors des journées dans la nature ou lors des ateliers… et même lors des cours de math

La Théorie du choix s’inscrit dans un processus d’accompagnement qui vise à aider les personnes à exercer un meilleur contrôle sur leur vie. Elle permet aux individus d'identifier et clarifier leurs besoins et désirs. De plus, elle offre la possibilité d'observer et d'évaluer, à l'aide d'outils, les comportements choisis.

La Théorie du choix

Utilisation : coaching professionnel et de vie

Inspirée au départ des travaux de William Glasser dans les années ‘60, La Théorie du Choix  n’a cessé d’évoluer grâce à la détermination et au travail incessant de Francine Bélair qui a introduit l’approche dans la communauté francophone au Canada et à l’étranger.

La croyance fondamentale de l'approche de la Théorie du Choix veut que l'individu n'ait d’autres choix que de se comporter tout au long de sa vie et que son existence est tributaire de l’équilibre entre cinq besoins de base : la Survie, l’Appartenance, le Pouvoir, le Plaisir et la Liberté .  

De tous les besoins, le besoin d’Appartenance serait le plus important car il suppose l’interdépendance entre chaque individu pour satisfaire tous nos autres besoins.

Les cinq besoins constituent de véritables instructions génétiques selon William Glasser et déterminent nos choix, responsables ou non responsables.

  1. La Survie – besoin physiologique, c’est aussi la sécurité physique, être à l’abri, rester en vie…
  2. L’Appartenance – besoin psychologique, se traduit chez beaucoup d’entre-nous par la satisfaction d’une relation privilégiée, la camaraderie, l’amitié ou même notre adhésion à un mouvement, un clan, une philosophie de vie, voire même, l’harmonie avec l’univers.  Nous développons des comportements de collaboration pour satisfaire ce besoin.
  3. Le Pouvoir – besoin psychologique, fait référence au fait d’être quelqu’un dans la vie.  L’être et le devenir se mêlent et sont d’égale importance.  L’individu recherche du pouvoir sur son corps, son environnement. Il est en constant changement, il désire être entendu, reconnu et souhaite augmenter sa compétence.  Nous développons des comportements de compétition face à nous-même et aux autres pour satisfaire ce besoin.
  4. Le Plaisir – besoin psychologique, à l’instar de l’enfant qui joue pour apprendre ou apprend pour jouer, l’être humain recherche le plaisir car c’est dans le plaisir qu’il a fait ses plus grandes découvertes et a travaillé le plus fort. Le plaisir est une réponse génétique à l’apprentissage.
  5. La Liberté – besoin psychologique, ou l’accès au choix, c’est la possibilité de se mouvoir, de changer de direction, de prendre des risques, de se donner la permission de faire les choses autrement, de penser autrement, d’être différent ou pareil et d’assumer les conséquences de ses choix.  Nous développons des comportements de responsabilité pour assumer nos choix.

Fait à remarquer: si les cinq besoins sont universels, c’est à dire communs à tous les êtres humains, la réalisation des besoins diffère d’un individu à l’autre.  Chaque individu a donc une représentation tout à fait personnelle de ces besoins universels. Si les besoins ne changent pas, leurs représentations individuelles évoluent, se modifient avec le temps et l’expérience. En tout temps, l’être humain cherche à réaliser ses besoins avant toute autre chose, c’est son “vouloir”.   !

S’il y a un déséquilibre entre son “vouloir”, sa représentation des besoins et ce qu’il percoit de ce qu’il a pour y répondre, il va mettre en place un comportement pour rétablir cet équilibre. C’est ce que l’on appelle le “comportement global “ qui est constitué de 4 composantes: pensée, action, émotion et manifestation physiologique.

Les postulats de la Théorie du Choix

  • Tout ce que nous faisons c’est nous comporter.
  • La seule personne dont on puisse contrôler le comportement, c’est soi-même.
  • Tout ce que nous donnons aux autres, c’est de l’information.
  • Les problèmes psychologiques à long terme sont des problèmes de relations humaines.
  • La relation problème se situe dans notre vie actuelle.
  • Notre passé a tout à voir avec ce que nous sommes aujourd’hui, mais nous ne pouvons satisfaire nos besoins fondamentaux que dans le moment présent et planifier de continuer à le faire dans le futur.
  • Nous ne pouvons satisfaire nos besoins qu’en satisfaisant les images contenues dans notre monde de qualité.
  • Tout comportement est un comportement global et il est composé de quatre composantes: l’action, la pensée, le sentiment et la physiologie.
  • Tout comportement global est choisi, mais nous n’avons un contrôle direct que sur les composantes d’action et de pensée. Nous ne pouvons contrôler le sentiment et la physiologie que de façon indirecte par les actions et les pensées que nous choisissons.
  • Tout comportement global est désigné par des verbes d’action qui expriment une forme de contrôle sur ce qui nous arrive plutôt que des verbes d’état qui laissent supposer que nous subissons ce qui nous arrive. Ex : « Je déprime » est utilisé à la place de « Je suis déprimé » 

La Théorie du choix conjuguée aux sept habitudes bienveillantes de l’estime de soi (Supporter, Encourager, Écouter, Accepter, Faire confiance, Respecter, Négocier nos différences) remplace la psychologie du contrôle externe (tenter de contrôler l’autre pour qu’il agisse tel que nous le souhaitons)  et les sept habitudes nocives pour l’estime de soi (Critiquer, Blâmer, Se plaindre de, Harceler, Menacer, Punir, Soudoyer ou récompenser pour contrôler).

Le contrôle externe  détruit les relations interpersonnelles, entrainant souvent l’abolition du lien entre des gens qui voulaient être liés.

L’absence de ce lien ainsi que les sept habitudes nocives pour l'estime de soi  sont la source de presque tous les problèmes humains tel que la maladie mentale, la dépendance à la drogue et l'alcool, la violence, le crime, le décrochage scolaire, la démobilisation du personnel pour n’en nommer que quelques-uns.

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